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Voici comment les États-Unis sont devenus le "Quatrième Reich"

par samir 29 Septembre 2017, 13:49

Voici comment les États-Unis sont devenus le "Quatrième Reich"1

Voici comment les États-Unis sont devenus le "Quatrième Reich"
 
La déclaration du président américain Trump la semaine dernière devant l'ONU disant qu’il allait "détruire totalement" la Corée du Nord, et son leitmotiv incessant de la puissance militaire américaine nous rappelle le discours nazi du "Troisième Reich" invoquant constamment la "Guerre Totale" et la puissance allemande.  La facilité avec laquelle Trump et ses adjoints parlent d'options militaires contre la Corée du Nord et de toute autre nation défiant leur arrogance, n’est pas seulement une violation flagrante de la Charte des Nations Unies, mais c’est aussi une violation des principes du droit international établis lors des procès de Nuremberg contre des dirigeants nazis : « toute utilisation ou menace de guerre qui n'est pas un acte clair de légitime défense est une agression».
Les États-Unis, sous le président Trump, adoptent ouvertement le «droit» auto déclaré de lancer des guerres. Leur revendication hystérique de «légitime défense» à l'égard de la Corée du Nord est une excuse cynique pour justifier leur agression. Lorsque Trump dit que le dirigeant de la Corée du Nord, Kim Jong-un, "ne sera pas là pour beaucoup plus longtemps", ces mots sont un motif suffisant pour les Nord-Coréens pour croire que les États-Unis leur "déclarent la guerre" ; en particulier dans le contexte de menaces militaires répétées par les Américains d'utiliser "toutes les options sur la table".
Ce discours de voyou de Trump devant l'Assemblée générale des Nations Unies est un répugnant rejet de la mission officielle de l’ONU pour la consolidation de la paix dans le monde. Le bellicisme de Trump nous rappelle les discours officiels nazis lors des rassemblements nazis de Nuremberg vers 1938-39.
L'écrivain américain Paul Craig Roberts a résumé sombrement en disant que les États-Unis sont maintenant le Quatrième Reich, c’est à dire les successeurs du Troisième Reich nazi. Il a écrit, la semaine dernière :
The hoax “war on terror” has turned America into a Gestapo state. Not many Americans directly experience the consequences, but they will be denied valid information as the Gestapo American state closes down all dissent on the grounds that it is harmful to national security. People who speak their minds will find that they no longer have First Amendment protection. Every passing day truth is less and less prevalent in the United States. Democratic control over the government is already nonexistent. Essentially, Americans live in the Fourth Reichwhich has already budded and is now blossoming.
Quand quelqu'un de la stature de Paul Craig Roberts fait un commentaire aussi grave, il faut l’écouter. Ce n'est pas une simple hyperbole portée par un novice. Il a été membre principal de l'administration Ronald Reagan au cours des années 1980, en tant que secrétaire adjoint au Département du Trésor. Roberts a également travaillé comme rédacteur en chef du Wall Street Journal et il est un auteur primé. Qu’un tel ancien initié du gouvernement déclare que les États-Unis sont le «Quatrième Reich» signifie que les USA ont franchi le Rubicon.
Pour dire la vérité, les États-Unis ont dépassé le Rubicon vers un territoire sombre depuis longtemps. Comparer le pouvoir de l'État américain avec l'Allemagne nazie n'est pas seulement une métaphore. Il existe une connexion historique très réelle.
Cette année marque le 70e anniversaire de la création de la CIA (1947), à la suite de la Seconde Guerre Mondiale et la défaite de l'Allemagne nazie. Comme le souligne, le 19 septembre 2017, l'auteur et chercheur américain Douglas Valentine, cette étape de la CIA représente «70 ans de criminalité organisée».[voir : Douglas Valentine: The CIA and 70 years of organized crime].
La CIA et les dirigeants militaires au Pentagone étaient à bien des égards les héritiers de l'Allemagne nazie. Des milliers d'anciens soldats nazis, d’agents secrets, de scientifiques et d'ingénieurs ont été immédiatement recrutés par le Pentagone et la CIA naissante après la Seconde Guerre mondiale.
L'opération Paperclip [1] approuvée par le Joint Chief's of Staff des États-Unis à la fin de 1945 était vitale pour l'adoption de la technologie des missiles nazis. Le SS Major Werner Von Braun et des centaines d'autres experts en fusées ont contribué au développement des armes américaines, ainsi qu'au programme spatial de la NASA.
L'opération Sunrise surveillée par Allen Dulles et d'autres personnages de la CIA (l'organisation a été connue jusqu'en 1947 comme l’OSS Office of Strategic Studies ou Bureau des études stratégiques) a mis en place des «lignes de rat» pour les meilleurs commandants nazis pour échapper à la justice et fuir l'Europe. Parmi les officiers nazis seniors aidés et encouragés par la CIA américaine, il y avait le général Karl Wolff et le major-général Reinhard Gehlen.
La liaison entre les services secrets et l'armée américains d’une part, et les restes du Troisième Reich d’autre part, ont été formateurs dans la création organisationnelle et l'idéologie de la guerre froide de la CIA et du Pentagone contre l'Union soviétique. Les Américains ont profité non seulement de l'or nazivolé aux pays européens, ils ont déployé la même intelligence (services secrets) et les techniques militaires cachées du Troisième Reich. (Voir, par exemple, le livre de David Talbot, The Devil's Chessboard, sur la formation de la CIA.)
Le major-général Reinhard Gehlen, après son induction de l'après-guerre à Washington, a mis en place l'Organisation Gehlen avec ses nombreux contacts entre les fascistes ukrainiens pour mener des opérations de sabotage derrière les lignes soviétiques dans les décennies qui ont suivi la Seconde Guerre mondiale. Le coup d’état récent, pro nazi en Ukraine, n’est que la continuation de ces opérations contre la Russie.
Après la Seconde Guerre mondiale, la structure de pouvoir des États-Unis s'est transformée en une dichotomie. D'une part, il y avait le gouvernement formel des membres élus du Congrès et des présidents. D'autre part, les véritables détenteurs de pouvoir dans le "gouvernement secret" ou Deep State, comprennent la CIA et le complexe militaire et industriel américain.
L'élection des politiciens démocrates ou républicains n'a pas d'incidence significative sur la politique gouvernementale. Tout président qui ne se conforme pas est traité comme John F Kennedy, assassiné en novembre 1963. D'où la capitulation honteuse de Trump depuis son élection [Voir : USA. Pronunciamiento réussi contre Trump : l'Armée a pris le pouvoir].
Financés avec le butin nazi la guerre, la russophobie et le mépris pour le droit international, la CIA et l'armée américaine sont devenues inévitablement une machine à tuer. 
À peine cinq ans après la Seconde Guerre mondiale, les Américains sont allés en guerre en Corée, prétendument «pour vaincre le communisme mondial». Une grande partie de la nouvelle technologie militaire que les Américains ont déployée pendant la guerre de Corée 1950-53 a été développée par les ingénieurs nazis recrutés par le biais de l'opération Paperclip. La destruction génocidaire infligée à la Corée par les Américains n'était pas différente de la barbarie utilisée par le Troisième Reich. Au cours des sept dernières décennies, les dirigeants américains ont mené des guerres, des coups, des assassinats et des guerres indirectes ouvertes contre des dizaines de pays à travers le monde. Le nombre global de morts de cette destruction américaine est estimé à 20 millions de personnes. Lorsque les dirigeants américains exaltent «l'exceptionnalisme américain», c'est un euphémisme pour la «suprématie» et le «droit» d'utiliser la violence militaire pour poursuivre les intérêts stratégiques. Ce n'est pas différent de la pensée de la suprématie que le Troisième Reich invoquait pour justifier sa conquête d'autres pays et l’extermination d’autres peuples. Le Deutschland Über Alles devient, dans la bouche de Trump America First.
Lorsque Trump et son administration menacent d'anéantir la Corée du Nord, l'état d'esprit n'est pas sans précédent. Presque tous les dirigeants américains depuis la Seconde Guerre mondiale ont promulgué le même usage unilatéral de la violence vis-à-vis d'autres pays considérés comme des "États ennemis". Ce que Trump représente, c'est simplement une version plus crue de la même agression.
En plus de l'horrible massacre mondial provoqué par la violence américaine, il convient de noter que les États-Unis consacrent actuellement environ 700 milliards de dollars par année à l'armée, soit  10 fois ce que dépense la Russie, ou 10 fois ce que les neuf plus grands pays dépensent. Les États-Unis ont des bases militaires dans plus de 100 pays à travers le monde. Au cours du dernier quart de siècle, ils ont été dans un état permanent de guerres illégales. Il n'est nullement exagéré de dire que les États-Unis sont le Quatrième Reich dont l'ascendant direct est l'Allemagne nazie. La prolifération au sein de la CIA et du Pentagone du personnel nazi et des fonds illicites suite à la Seconde Guerre mondiale a permis aux dirigeants américains de totalement s'imprégner de l'idéologie du Troisième Reich.
Cet héritage, le quatrième Reich américain, est évident pour ceux qui ont un esprit un tant soit peu ouvert: les guerres d'agression, le génocide, les guerres par procuration, les coups d’état, les escadrons de la mort, la surveillance massive des citoyens, la propagande des mass media et la torture de masse. Tout cela est fait en toute impunité.
Source :https://www.strategic-culture.org/news/2017/09/27/why-united-states-fourth-reich.html 
 
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